Ciné débat autour du film Secrets toxiques

Le 7 décembre 2024 dernier, le film « Secrets toxiques » a été diffusé à la salle de fêtes de Peymeinade, en partenariat avec la mairie de Peymeinade, l’association éponyme Secrets toxiques, ainsi que les Coquelicots de Mouans-Sartoux.

Suite à la projection, nous avons organisé un débat où étaient invités Mathieu PANCIATICI, conseiller départemental, M. LAUTARD, apiculteur,  Nathan GIL, président de l’association « Nous voulons des coquelicots » de Mouans Sartoux a animé les débats.

Une trentaine de personnes sont déplacées, dont des représentants et adjoints de la mairie.

L’association Secrets toxiques organise au niveau national et territorial un cycle de projection-débat autour du thème de la Sous-évaluation de la toxicité des pesticides.

Secrets toxiques est une association nationale qui vise à informer un large public des enjeux autour de cette problématique via des conférences organisées lors d’un tour de France. Nous n’avons pas eu le choix des dates. Dans le 06, c’était en décembre 24.

Problématique :

Le 25 février 2021, 119 parlementaires européens et français ont envoyé une lettre à l’EFSA. Ce courrier demandait à l’EFSA d’appliquer le règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des pesticides, et la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 20191

. Il faisait suite à la découverte d’arsenic, de plomb, et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans 14 pesticides en vente libre dans l’Union Européenne2.

. Les deux textes réglementaires demandent que la toxicité à long terme sur la santé humaine (cancérogénicité, reprotoxicité, génotoxicité) et sur l’environnement soit évaluée sur les formulations complètes des produits avant la délivrance de toute autorisation de mise sur le marché.

Les méthodes utilisées par les agences de sécurité alimentaire pour évaluer la toxicité des produits comportent de nombreuses et importantes failles

• Aucune donnée expérimentale sur les effets cumulés et synergiques n’est fournie aux autorités de sécurité alimentaire.
• Malgré cela, ces autorités doivent produire un avis scientifique sur la toxicité des produits tels que commercialisés.