Mauvaise surprise, mauvaise humeur

par | Juil 22, 2024 | Nuisances aérienne

JUILLET 2024

 

Réunion publique de l’ADNA

Le 30 mai 2024, l’ADNA, l’association de riverains de l’aéroport de Cannes-Mandelieu organisait une réunion publique. Cette association est la principale demandeuse de la trajectoire dite Nord/ouest qui vise à faire arriver les jets sur les pistes de l’aéroport de Cannes-Mandelieu en survolant à basse altitude le moyen pays et en impactant fortement Grasse-sud, Peymeinade, Le Tignet et ses voisines.

Au cours de la réunion et à notre grande surprise, il a été annoncé au micro et projeté sur grand écran la phrase suivante :
 » Le sous-préfet s’est prononcé pour un partage équitable des nuisances sur le bassin de vie »
Doit-on comprendre qu’une décision est déjà prise par le sous-préfet quant à la création de cette dite trajectoire Nord/Ouest ? Nous cacherait-on quelque chose ? À aucun moment nous n’avons entendu de tels propos dans les différentes réunions auxquelles nous avons participé.

Rappelons que le « partage des nuisances » est une des justifications avancées par la DGAC pour créer la nouvelle trajectoire aérienne qui prétend soulager les riverains de l’aéroport en reportant une partie du trafic sur nos territoires. Ce que nous refusons depuis trois ans.

Réaction de notre collectif

Pour en avoir le cœur net, et avec nos deux associations partenaires ( ACDC Azur & APEPG), nous avons demandé au sous-préfet, Jean-Claude Geney de bien vouloir organiser une Commission consultative exceptionnelle comme il s’y était engagé en janvier dernier.

Nous lui avons envoyé un courrier en ce sens le 18 juin (lien) avec une proposition d’ordre du jour sur ce sujet et sur plusieurs autres. Cette réunion pourrait en effet nous permettre également d’être informé de la position des exploitants de l’aéroport et de la DGAC sur l’alternative des arrivées des jets par la mer présentée par le cabinet CGX et les élus de la CAPG.
Nous aimerions aussi que nous soit présenté un compte-rendu intermédiaire chiffré des essais en cours sur cette alternative.

À ce jour, le 17 juillet, nous n’avons reçu aucun retour. Ni accusé réception, ni accord de principe.
Ce qui nous parait pour le moins discourtois et ne plaide pas en faveur de la transparence que nous aimerions trouver dans nos relations avec les autorités de l’État.

À suivre…