Août 2021

Pas de jets d’affaires au-dessus du moyen-pays !

Rappel

C’est au cours de l’été 2020 que nous avons levé le lièvre sur la création d’une nouvelle trajectoires d’approche pour les jets d’affaires à destination de l’aéroport de Cannes Mandelieu. Les avions doivent passer à basse altitude notamment au-dessus du Tignet, de Peymeinade et de Grasse-sud. Le but de cette nouvelle trajectoire dite « Nord-ouest » est de soulager la basse vallée de la Siagne des nuisances sonores en les déplaçant jusque chez nous.

Nous avons dès septembre 2020 alerté les maires du Tignet et de Peymeinade et interpellé la sous-préfète de Grasse. Puis, un collectif citoyen s’est organisé au printemps dernier avec trois associations :

  • Association de défense de l’environnement de Peymeinade-Le Tignet (Adepte-nature)
  • Association citoyenne de défense du calme (ACDC-Azur)
  • Association pour la protection de l’environnement du Pays de Grasse (APEPG)

Où en sommes-nous maintenant?

Dans un premier temps, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a effectué des mesures de bruit et avancé des altitudes de survol et des estimations de trafic qui ne correspondent pas du tout à la réalité. Ensemble, nous avons édité un document d’information qui dénonce les nuisances sonores notoirement sous-évalués (visible ici : http://alturl.com/3h3wg ). Nous avons distribué des tracts pour prévenir les habitants de la menace imminente de ces nouvelles nuisances.

Les élus dans leur grande majorité se sont à leur tour mobilisés pour s’opposer à cette trajectoire.  Ils ont voté des motions, rencontré la sous-préfète, la  DGAC,  le chef de cabinet du ministre délégué aux transports etc.

Le collectif est actuellement en train  d’établir une carte représentant l’impact réel d’une telle trajectoire sur le territoire : altitudes de survol et niveau du bruit mesurés au-dessus des habitations, des écoles, de l’hôpital de Grasse, des espaces naturels etc.

La prochaine échéance est prévue en octobre prochain quand la DGAC présentera aux élus et aux associations une deuxième étude d’impact que nous espérons plus approfondie et plus sérieuse que la première. Elle décidera ensuite si oui ou non cette trajectoire doit exister.